mardi 5 janvier 2010

La plage





Je regarde un enfant farfouillant sur la plage
– mon cerveau s'est peuplé de bonheurs estivaux,
ma trompe d'oliphant, Saint Eustache à la nage –,
j'entends son doigt criblé par ces grains de pavot.

Il écrit : en naissant en naissain d'océan,
à poser une empreinte à l'embrun littoral,
on trace, évanescent, sur le sable céans,
les pas de notre étreinte à l'emprunt littéral...

Et sous le ciel d'azur du regard de sa mère,
recrée la mélodie des gemmes musicales,
de cristaux en brisure, ô coquille éphémère !

Mais que d'amours vainqueurs me vouent aux gémonies !
S'ils avaient lu le dit du doigt de l'enfant sale,
Ils m'eurent su par cœur, par ceux que j'aime honni.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je m'y baigne dans ces belles eaux... delà...
Vous nous faites de bien belles vagues, monsieur le décapitaine.

La Miss!!!
Sourire

Anonyme a dit…

hummmmm,sur la plage avec vous....

Baisers

Anonyme a dit…

"Sur toutes les plages du monde..."
MH

Michel P a dit…

Ah Aubert ! ;-)
Content de te voir trainer ici, mister MH !