lundi 4 janvier 2010

Mieux communs






à Matthieu,

Les longues galeries de portraits sans Gauguin,
sont peuplées de lourdeurs et de fats potentats,
dont la cavalerie – tricheurs ! – appartint à
la crasse des seigneurs et des vassaux sans gains.

Les poulpes du bateau sont ainsi peu ou prou,
non point nos guides mais, des pantins à nos rênes,
des printemps aussitôt, s'encornent à leurs règnes,
même les mois de mai figurent à leurs proues !

Taisons les dictateurs et les dictées bâclées :
mes fautes d'orthographe, à la droite du verbe,
sont compliments tâteurs d'objets trouvés dans l'herbe
du plus fin calligraphe et de son Paraclet.

Taisons la forfaiture et ses odieux mensonges :
croyons en nos cités où nul ne quémanda ;
puisque l'effort fait dure au-delà d'un mandat,
vivons nos densités comme il en est d'un songe.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Quelle verve !
Adroit de la main gauche et pas gauche de la main droite
MH

Michel P a dit…

Oui, une verve folle : c'est cela avoir le vers galant... :-D