La rue tremble à coups de matraque et de remous
le fascisme au pouvoir ira pour que l’on ploie
chaque univers obscur est une part de nous
Chaque univers a sa folie qui nous emploie
qui nous soumet au mal et nous met à genoux
qui nous ridiculise en imposant sa loi
Parfois ne rien dire est un début d'expression
la haine extérieure est l'unité d'intérieur
et pourtant les idées sont les voies des pressions
sont la voix d’espérer ce monde un peu meilleur
En chacun des alexandrins pointe un besoin
de se garder de l’ombre il ne faut pas faiblir
il ne faut pas céder à ce manque de soin
pour écrire il faut créer du vide à remplir