dimanche 3 janvier 2010

Cheminot qu'à tes nerfs !


Certains, lisant ceci, finiront en beaux vieux,
amassant les clichés de leurs petits enfants
– qu'ils compulseront trop de ces mêmes beaux yeux –
les tenant par la main, au seuil de leur néant.

Je ne sais s'il faudrait les envier de ce sort :
combien de ceux que j'aime ont loupé mes minots ?
Si la vie n'obéit qu'à la loi de la mort,
de ce chemin d'enfer, je suis donc cheminot.

Si ne tient qu'à tes nerfs, lecteur, que je déraille,
que mon entrain plombé faussement ne t'aiguille,
laisse donc faire, alors, que ton rêve ailleurs aille...

Laisse aux pluies imprévues leurs coups, l'œuvre d'anguilles,
et tous les serpentins non-sus d'un nouvel-an,
ni l'âne ni le bœuf n'eurent dieux en vêlant...

3 commentaires:

Morgan a dit…

Chemine encore, chemine ô amigo ! Je te suis. Chaque station est pour moi plaisir.

Anonyme a dit…

Je te souhaite une eau paisible dans tes songes et des torrents dans tes futurs exploits. Ô capitaine mon capitaine.



Valjean

Âmeor a dit…

Et moi je te souhaite de cheminer sur les rails du bonheur en cette nouvelle année qui débute, je l'espère, dans le bon sens.
Le train sera t-il à l'heure ?
Bises
Laurence