mardi 20 avril 2010

La ballade du trans-hypérien





Embarquement prévu pour des années-lumière,
en soufflant les bougies de nos moteurs poussifs,
les airs de déjà-vu de nos bateaux-poussière,
et tant de syzygies aux marées d'émotifs...

Nos vies sont en suspend au fil d'un rail de rien,
et tous nos lendemains qu'on débande au néon
du premier train qu'on prend, sont du trans-hypérien,
de nos soleils humains – néant que nos nez ont.

Car sous nos flottaisons et leurs lignes de coque,
sont de fous avenirs ruisselant de diamants,
et ma péroraison facile en neuf de coq...

Crevons le souvenir d'un phare dit amant,
du ventre d'un nuage où le cunnilingus
s'essouffle de son age, éthiopiquement négus.


N.B. Cibelle, dont je fais ici figurer l'un des morceaux, est une artiste brésilienne hallucinante, dont j'aurai l'occasion de vous reparler... Flirtant avec le Dub et le Trip hop, sa musique teintée Do Brazil, m'a totalement conquis.

1 commentaire:

Murièle Modély a dit…

cibelle : j'aime bcp, merci pr la decouverte... au fil des mots :)