lundi 12 avril 2010

Chrysalide





Ecrire c'est saigner dans le bain de Marat,
dont la plume assignée n'est que désaccordée,
et dont le poil est né de la peau de mes rats,
qui dégoûtent mon nez des Charlotte Corday.

Et pourtant : convoiter, aimer, et reverdir,
sont verbes qu'en voiture age – en vers – se conjugue,
sont verte devanture à ce que de te dire,
serait de s'emboiter à ce que tu subjugues :

la peau des parchemins tendue par tes doigts frêles.
L'appeau de ta voix pure à tous mes instincts grêles,
fredonnent mon chemin sur des fers métamorphes ;

ta peau comme une épure à mes essais amorphes,
tes yeux sont l'éclaircie de mes sommeils brouillés,
ton bleu la facétie de sentiments rouillés.

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