mardi 27 octobre 2009

Un rêve



Heureux nous le vivrons, ce bout de temps certain,
lorsque nous marcherons à pied, main dans la main,
Et que nous gravirons les marches deux par deux,
Jusqu'à l'appartement, qui de mien sera mieux.

J'y poserai gaîment des fleurs en ton jardin,
Et tant de papillons qu'étant même fanées,
nos fièvres garderont, confites de dédain,
comme un bouton de rose ou un beau temps d'acné,
ce que l'on décompose au prisme de l'acmé.

Qui ne saura jamais la voie de nos deux vies,
ni la seule unité dont nous fissions devis
aux voix de l'explosion, aux spasmes nucléaires,
et jusqu'à mes visions d'un vide aréolaire.

1 commentaire:

Morgan a dit…

Je perçois bien à présent le "boum" et toute la beauté qui s'en dégage... Ton rêve m'est devenu, depuis, beaucoup plus familier.