samedi 3 octobre 2009

Echos-leurres




Univers rayonnant aux myriades de points,
Point de myriades aux rayonnants univers !
Vers tes échos, faisant heurter, de loin, de loin,
Loin de loin de heurter, faisant écho : tes vers...

Nul humain ni Dieu nul, de ce croire ne peut
(Peut ne croire ce de nul dieu) ! ni humain nul...
Annule les heures, les cadrans adipeux !
Adipeux, les cadrans, les heures les annulent.

Fair(e) le point : ne survit-on là, quand on rugit ?
Rugit-on, quand là on survit ? Ne point le faire !
Airs matons : le garde-mort... ô silence agit !

Agit silence ! ô mort, garde-le, matons airs !
Mouroir, mon beau mouroir, le "moi" est en miroir,
Miroir en est moi le mouroir beau : MON mouroir.

1 commentaire:

Morgan a dit…

Jeu étonnant, palindromique.Tout s'annule, s'annihile. Le poème débouche sur un rien angoissant. A mes yeux, bien sûr !