samedi 1 mai 2010

Un brin de mue gaie





Que puis-je vous offrir pour dernier premier mai ?
sinon que merle en frire, ayant les yeux de Chimène,
pouvant en duc de grive, à ce brin de mue gaie,
rissoler – tout arrive – à cet air de « Carmen ».

Les révolutions voulues par les minorités
sont au temps révolu que l'on dit des cerises,
et la part du gâteau dont l'on eut hérité,
n'est jamais aux bateaux qu'un souvenir de brise...

J'ai regardé '68 du ventre de ma mère,
déjà dans ma fuite et tant surprotégé
que mes gènes en garde en gardent métamères,

la redondance hagarde aux cymes enneigées
des promesses de fruits en ce doux mois de mai,
et l'infini du bruit fredonnant ses « oui mais »...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Dernier premier mai?

Mais non!

Mai...
Mais oui!

Sois...

Premier mai tout court
où tout court
même tes lettres si ''tanguement'' fleuries...

Et quand
et quand...

Quand de décapitaine en capitaine l'on s'embarque
mai est là
avec seule bouée...

Et l'on s'accroche à ces mots
à leur vie...

À la tienne Micha...

Bisous de Fleur...

Murièle Modély a dit…

terrible ce poème...
et moi maman, je fuis le bruit anxyogène de la société promise à mes enfants en me concentrant sur la douceur de leur peau
Pour moi le 1er mai fut comme pour tant d'autres (?) un repli égoïste et individuel sur la nuque de mes enfants :( : hier je n'ai pas pensé au Monde

Michel P a dit…

Vos témoignages m'émeuvent mesdames.