mardi 4 mai 2010

Esthéticien du mien





De toutes mes longues écritures
griffées de l'ongle et de ratures,
tels les portraits taillés des doigts
dans la pâte à qui l'on se doit,
je n'ai su taire aucun relief :
je ressemble à Laurent Terzieff...

Pourquoi faut-il en ces arrêtes,
saillir des jugements ineptes ?
Et pourquoi faut-il que je m'arrête
à des détails que nul n'accepte ?
Maquillons donc la vérité 
et toutes mes aspérités !

Le mieux est le l'ennemi du bien,
et Dieu, l'esthéticien du mien,
les mots sont un masque de vie
où tous les écrits se dévient,
la prière, une constriction,
et le beau « A » sa construction...

Comment pouvoir se regarder
sans ces valises à garder ?
Sans ces voyages annulés
qu'un annulaire annihilait ?
Sans doute aux golfes lunulés
bercés par l'océan du laid.

Aucun commentaire: