jeudi 18 mars 2010

Route




À une certaine Lola,


En méandres tu suis ta douce et propre route,
tout un chacun s'essuie des affres et des doutes,
des baffes et des « bof » – victoires et déroutes –,
et des amours de beaufs catalogués Redoute...

Mais l'important pour toi, dans tes bohèmes sages,
c'est de trouver un toit et quelques cartilages,
un début d'ossature où rien n'est repassage,
et l'ample tessiture au chant de ton voyage.

J'ai comme toi de l'ombre au creux de mes soleils,
et la détresse où sombre un orgueil en nos soutes,
mais jamais ne sera rien à l'aube pareil

que ce pas que fera toujours coûte que coûte,
dans le noir de la suie, ton accord sans sommeil,
en méandres tu suis ta douce et propre route.

2 commentaires:

Morgan a dit…

Toi, tu seras toujours parler aux femmes !

Michel P a dit…

Suis-je à ce point le parler de ces dames ? ;-P