lundi 22 mars 2010

Pour ires





Pourquoi commencer s'il faut finir,
engager sans jamais prémunir,
et qu'un jour – comme on sait – désunir ?
Pourquoi tout ne naît que pour mourir,
rabaissant la courbe des sourires
aux commissures de dernière ire ?
Pourquoi jouir si ça mène à souffrir,
ôter ce qu'on rêvait de s'offrir,
que le constat mène à tout sauf rire ?
Pour dominer ce qui peut me mentir,
Pour survivre et non m'anéantir,
Pour vivre les beautés qui m'en tirent.

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