lundi 22 mars 2010

Et Dante





Je relisais de Dante un court extrait d'opium...
Ces mors où l'on s'édente à cravacher sans faim
des regards oublieux comme des géraniums
suspendus au pli eux, des cernes du matin.

Je visitais des temps et des « tant pis » aussi,
et des tapis volants estampillés « pur' poire »,
qui me firent voter dans l'urne des sosies,
pour un bleu convolé de noces sans espoir...

La muse où s'endormir nous promet-elle enfer ?
Paradis purgatoire en douches de matrice ?
Ou flegme ostentatoire en lisant tous nos vers ?

Les mots sont un bouquet à toute belle actrice,
– et des cœurs à vomir leur trace des revers –,
sans que nulle pensée laide hante Béatrice.

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