mardi 16 mars 2010

L'indicatif des temps





Vivre au présent n'est pas d'un vent l'arrêt aux pages,
c'est avoir su surtout l'affrontement d'hier,
et de se confronter à ces aréopages
dont on peut émerger des lâches frontières.

Et si notre avenir n'est pas bien destiné,
que trop de coups reçus sur notre postérieur
nous font cesser l'autruche, il faut être obstiné
et ne jamais songer au futur antérieur.

Sinon bien allongés et la tête à l'envers,
sur tant de canapés, on est à dépecer,
à moudre la parole en de moulins trouvères,

à quarante balais passés, blessés, blasés,
chercher les grains, poussière où ils se retrouvèrent,
ce qui fut simple dans un passé composé.

2 commentaires:

Morgan a dit…

Moi, je conjugue tes mots à l'intemporel.

Michel P a dit…

Oups ! Touché.