lundi 21 avril 2008

Le sacré feu des sacrifiés...




Dix huit cent quarante huit en sonna le clairon,
Cinglait le martinet des mots de Lamartine,
et de ce Février, doux de révolution,
d’ombres années, ensuite, en guerres intestines…

La France était bancale et s’empressait la poire,
Quand Sándor Petöfi sonnait l’hymne inutile
du peuple de Hongrie. Les mots sont des mouroirs,
lorsqu’ils s’en vont en cale d’encre indélébile.

Sa couleur est le rouge, au sceau d’Adolphe Thiers,
Des préfets revanchards, des chefs dont la folie,
Tout comme aux communards, fit payer prix d’hiers.

Prend garde au chœur qui bouge, à ces chopineries,
qui là, t’entraineraient à n’user que prières,
Car, c’est au mois de Mai, que l’on meure à Paris…

http://www.deezer.com/track/154309

Aucun commentaire: