vendredi 13 novembre 2015

La ballade du Big Lebowski



J'en ai bavé pendant des lustres
à barboter près des trottoirs,
à m'emmerder avec des rustres
qui vivaient pas la même histoire.
J'en ai bavé tu sais sans toi,
sans ton regard imaginé,
un peu nomade et puis sans toit,
sans me poser quelques années.

Puisque je vis au ciel des lunes
et mon espoir vers les étoiles
que la bruyère et la callune
posées sur une immense toile
posées sur une immense dune
sont sur ton corps immense voile
attendant cette heure opportune
où le clodo mettra les voiles

J'en ai sucé des pissenlits
sans jamais goûter leur racine,
mais la corneille au saut du lit
de mousse, est venue l'assassine
ôter le goût des vers de terre
à votre poète aérien,
tu sais, lui qu'on dit délétère,
aux fachos c'est un bon à rien.

Puisque je vis au ciel des lunes
et mon espoir vers les étoiles
que la bruyère et la callune
posées sur une immense toile
posées sur une immense dune
sont sur ton corps immense voile
attendant cette heure opportune
où le clodo mettra les voiles

J'en ai croisé des affreux tafs,
des intellos endimanchés,
des cons et des gentils matafs
et des menteurs, dents arrachées...
J'ai décroisé des djihadistes
qui se prenaient pour des élus,
et débouté l'élu des listes
où ta beauté m'était mieux lue.


Puisque je vis au ciel des lunes
et mon espoir vers les étoiles
que la bruyère et la callune
posées sur une immense toile
posées sur une immense dune
sont sur ton corps immense voile
attendant cette heure opportune
où le clodo mettra les voiles

Aucun commentaire: