mardi 17 novembre 2009

Aleksandria



De lettre en minus cris, ça nous en fait combien ?
A vaincre la raison, je ne sais plus très bien...
Ce sont des histoires sans nom, drôles de trains
qui nous conduisent à germer de ces quatrains :

Ils viennent girofler la lanterne magique
des nuits tant esseulées de nos peurs névrotiques,
et le feu d'un regard de lumière antalgique,
de quelque giron phare, Alexandrie mythique.

Dressée, tel un beffroi,
font de source et fraîcheur,
qui insinue sa chair
dans ton sein, dans ton froid.
Nul n'est mauvais prêcheur
au faux-filet casher
du vœu auquel on croit,
par chance et par bonheur.

Et l'horizon marin des cieux hellénistiques,
des cités de porphyre aux teintes élastiques,
nous cause encor d'onyx et de pierre en distique,
comme des yeux que firent des dieux agnostiques.

Suivant la route d'un itinéraire enfin,
au creux d'un ventre où je crierai toujours ta faim,
tu rends soudainement uniques et certains
les uniformes lourds, poètes et crétins.

Dressée par nul effroi,
ni sang, ni nulle peur,
qui insinue sa chair
en un sinus étroit,
tu es mon Nil happeur,
mon delta, marais cher,
tu vogues comme Troie,
par chance et par bonheur.

En paroles de nuit, mes écrits incertains,
pourtant, trouvent le jour d'amers s'étant éteints ;
Est-ce ton incendie et le feu de tes livres ?
Est-ce d'un son dit ce dont tu me délivres ?

En paroles de nuit, mes écrits éclaireurs
n'en sont pas à un prêt, biblio de l'erreur...
Mais pour peu qu'éclairé, si ton signe m'atteint,
J'eusse le souvenir de ta flamme au matin...

Je saurais que c'est Toi !
Qu'à trop parler on pleure
sur nous, sur nos malheurs
sur la vague à la foi...
sur les vagues de leurres.
Laisse aller cette fois :
ta lumière, Aleksandria !
Et toutes ses ampleurs.

2 commentaires:

EVE a dit…

toujours un régal de te lire ..toujours .
pensées ..
Eve

Michel P a dit…

Merci Eve ! Tu te sais toujours la bienvenue sur mes pages... ;-)