jeudi 26 novembre 2009

Triton



Du Triton sont des sens et des métamorphoses
et cette étrange essence – à se la battre à sienne -
de braises où Cendrars s'en remet au Formose
afin de rendre en cendre arts et virées amphibiennes.

Le Triton vert et noir, ou l'accord en trois tons,
ne subit l'urinoir que de nos pis aller :
pour changer il faut croire à demain - y croit-on ? -
ne cesser de s'accroire aux disciples zélés.

D'un Triton deux couleurs, oh, me sont attachées,
et d'un son du coup l'heur à mon oreille frappe ;
seraient-elles de Faust, ô nos mues entachées ?

D'un Triton d'holocauste ou déraisons en grappe ?
Peu importe au final où le piano de Liszt,
moi m'emporte idéal, à son diable et sa liste...



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