dimanche 15 février 2015

Littoral littéral

josephine by Chris Rea on Grooveshark



Passer le temps possible au bord du littoral,
au carreau de ses jours, au balcon de sa vie,
comme un dernier moment qu'on dévore à l'envi,
avant que l'agonie n'extraie ce dernier râle.

Car, qui que nous soyons, nous sommes en sursis,
c'est le refrain que chante la mer à mes ouïes
de poisson-lune éteint dont le trésor enfoui
n'est plus rien qu'habit sale à mon cœur endurci.

Palper cette seconde à la volée vraiment,
ramasser de la vague une écume d'idées,
dans les flots que sait-on de ce faux qui vrai ment ?

Que sait-on des grands creux dont on est hybridé ?
Des lacunes, des lagunes et des baïnes
sifflant en se vidant, dont les dents sont ma ligne ?

1 commentaire:

Hélégia a dit…

Je viens de rattraper mon retard de lecture sur tes derniers textes et je dois dire que comme toujours c'est un instant de pur délices de lire ces lignes :-) félicitations pour ces trois derniers textes. Gros bisous