Si, comme je le crois depuis toujours,
la Beauté réside dans un sourire,
il ne faut au Soleil que l'abat-jour
de vos cils peignant son Art de courir.
Il ne faut au firmament de vos yeux
que l'étoile admettre afin de planer,
et les volutes d'orbes merveilleux
sur vos joues et pommettes à glaner.
Il faut sous le sourcil passer l'index,
et glisser comme un ski le long du nez,
vers l'arc de Cupidon sous son apex,
par le philtrum et sa gouttière innée.
Je laisse alors filer cette guêpière
et cette bouche intense me nourrir
des croissants inverses de vos
paupières
à la courbe insensée de ton sourire.
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