C'est
entre Sèvre(s) et Babylone,
Entre le Tigre, entre l’Euphrate,
Et ces trésors qu’on abandonne,
Dans des Paris qu'un rien épate,
Et des Nabuchodonosor
Avec un fin fil à la patte,
Avec l’écho du mauvais sort,
Et des passés que rien ne gâte.
Entre le Tigre, entre l’Euphrate,
Et ces trésors qu’on abandonne,
Dans des Paris qu'un rien épate,
Et des Nabuchodonosor
Avec un fin fil à la patte,
Avec l’écho du mauvais sort,
Et des passés que rien ne gâte.
C'est
entre Sèvre(s) et Babylone,
Comme deux cours dociles, gais,
que coule en files monotones
Le flux des jours qui m’importaient,
La mélodie de leurs klaxons,
Qui dans ma tête avant chantait,
Comme un seul chœur que Cora sonne,
Et que Vocker pure enchantait…
Comme deux cours dociles, gais,
que coule en files monotones
Le flux des jours qui m’importaient,
La mélodie de leurs klaxons,
Qui dans ma tête avant chantait,
Comme un seul chœur que Cora sonne,
Et que Vocker pure enchantait…
C'est
entre Sèvre(s) et Babylone,
Qu'au confluent de leur chemins,
En épousailles, qui fusionnent,
En rue du four, si c’en est un,
J’ai pris du temps, j’ai fait du tort,
J’ai fait la manche et pris sa main,
Serré son corps contre mon corps,
Comme on descend la rue Dupin.
Qu'au confluent de leur chemins,
En épousailles, qui fusionnent,
En rue du four, si c’en est un,
J’ai pris du temps, j’ai fait du tort,
J’ai fait la manche et pris sa main,
Serré son corps contre mon corps,
Comme on descend la rue Dupin.
Rues
de Sèvre(s) et de Babylone,
Par le boul'vard si transpercées,
Comme on ras’paille avant l’automne,
Comme les blés, j’étais fauché,
Mais d’afflictions qu’on affectionne,
Reste l’image de l’aimée,
Même si mal, à ma déconne,
A ma bêtise à bon marché.
Par le boul'vard si transpercées,
Comme on ras’paille avant l’automne,
Comme les blés, j’étais fauché,
Mais d’afflictions qu’on affectionne,
Reste l’image de l’aimée,
Même si mal, à ma déconne,
A ma bêtise à bon marché.
C’est
entre Babylone et Sèvres,
Ma Mésopotamie de l’âme,
Que je posai dessus ses lèvres,
De mon poison l’effet infâme,
Mes mains dans ses cheveux vieil or,
Et du métro, d’infinies rames,
Impoli train dans ce décor,
Et dont la bouche a pris LA Femme…
Ma Mésopotamie de l’âme,
Que je posai dessus ses lèvres,
De mon poison l’effet infâme,
Mes mains dans ses cheveux vieil or,
Et du métro, d’infinies rames,
Impoli train dans ce décor,
Et dont la bouche a pris LA Femme…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire