J'aime de notre histoire avoir
l'écho de qui n'a pas plié,
si bien que l'idée d'un pouvoir
communal et de peuple y est.
J'aime rouge ou blanche une vierge
autant que son combat soit mien,
ses roses sacrifiées aux cierges
et son cœur aussi bohémien.
J'aime l'éclat d'aigue-marine
- et j'abomine les Le Pen -
au fond des yeux des héroïnes
dont le regard traduit les peines.
J'aime briser les rubis cons
de toute bourgeoisie soucieuse,
en leurs rivières n'abdiquons
nulle adamantine précieuse !
Beaucoup de femmes sont des putes
et beaucoup d'hommes des salauds,
le premier porc que l'on députe
d'une onde pure en fait sale eau...
J'aime l'écrire ma Colère,
afin de troquer l'or au plomb
et de laisser mes mots dans l'air
à ceux qui trouveront l'aplomb.
J'aime ce jeune idéaliste
offrant le corps fort de ses textes
au vent mauve évidé aux listes,
élisions d'autres faux-prétextes.
J'aime le goût de l'Amitié
lorsqu'il reste en compagnonnage
et sur la bouche à satiété :
confiture à notre jeune âge.
Gemme au creux de nos rêches mains,
les manifestes suppliés
et l'assurance qu'un chemin
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