vendredi 11 avril 2014

Tant pis




Tant ton silence est éloquent et les hoquets
d'un incompréhensible art, écho préhensile,
tant la chaleur est un poème plus brûlant
et l'astre d'un visage un soleil dévorant,
tant les flammes au bas de tes reins arrières
offre en tes bras d'un corps, l'ultime barrière,
tant les creux sinueux d'un sein ou d'un cerveau
résument les désirs désarmant les dévots,
tant l'hydratante envie suppure entre homme et femme,
oh ! L'hydre à tentacule amputé se diffame,
tant le dragon du cœur souffle un air lancinant,
tant est si bien que nous finissons calcinant.

Mieux :

Tant pis !

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