Je regarde avec l'œil unique du
cyclone
à quel ouragan se rattachent ses
cheveux,
à quel génie doit-on qu'ils soient
aussi clones
et reflets des serpents de Méduse,
hors l'aveu
de l'image dans mon bouclier, du pylône
de notre incertitude en matière de
vœux,
je regarde une femme et son Beau est à
l'aune
inespéré des chevaux fous aux mors
baveux.
D'enfiévrés morts-vivants
s'agenouillent auprès
de cette idole consanguine aux mèches
sombres,
vêtue de peaux et de poèmes pour
apprêts,
elle émerge en son temple au milieu
des décombres ;
les démembrés adeptes adoptent, après
les rituels selon lesquels un nombre
dénombre
ô combien son culte envahit d'eau
cyprès
et sèves inouïes, la forme de son
ombre.
Le soleil à son Zénith éclaire son
visage,
aucun regard ne s'ouvre en osant
l'enlaidir,
son corps tout en entier se pose en
paysage
au piéton dont le pas n'a cesse de
raidir ;
elle est la Déesse folle à ce pays
sage
et la promesse imbue dont n'est plus
rien à dire.
Je ne sais si l'amour est mieux qu'un
« haïssage »,
mais en la concernant, je la sais mon
Nadir.
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