lundi 19 juillet 2010

Ninotchka





À mon ami Morgan Riet, poète.


Il m'apparaît écrire entre les rails du temps
que traverse – ô soupirs – ma note en bas de page,
aux portées d'un Cendrars ou d'autres léviathans
ayant peuplé les arts de mus aréopages.

Nous sommes contenus de tous ces contenants,
autant que grains ténus du fruit de leurs travaux
qu'un germe aléatoire, au flux incontinent,
transperce à l'abattoir des bruits de nos cerveaux.

Et chaque écorce éclate alors en mil soleils,
la pellicule plate est voilée d'autographes,
et chaque Ninotchka cède à sa sœur pareille ;

à chaque nouveau cas s'écrivent paragraphes,
à chaque symphonie sa générale idée,
tous ceux qui sont faux nient la simple vérité.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Elle me scotch celle la ..
vag
(moi par contre j'ai de moins en moins de mots :o(

Morgan a dit…

MERCI !

Anonyme a dit…

''MIEUX'' qu'il me disait...
Je lui donne tout à fait raison!

Sourire tout grand!

Des ''mieux'', les uns dans les autres, et des ''mieux'', les uns après les autres...

Bisous de Fleur Diane