vendredi 22 février 2008

Gardien de soirs

J'entendais rêver si fort un gardien de square,
le pauvre, enchainé aux arènes de Lutèce,
qu'à vouloir enfin devenir gardien de phare,
il perdait les notions de parisienne adresse...

Timbré, sous les lilas, sans être poinçonneur,
il ne percevait plus que lumières de nuit,
et ne s'imaginait pas mieux qu'en ce sauveur,
pour lutter, en lutin, contre ses insomnies.

Mais dans sa tour d'ivoire, il était solitude,
et ses fantasmes d'y voir des mers déchainées,
n'étaient que ces lumières qu'on tente à dresser,
comme des naufrageurs dont les feus sont Bermudes.

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