Chaque instant de nos vies marque un pas merveilleux
qui nous entraîne ainsi loin d’un monde inhumain
dans les contrées du rêve et des cieux sourcilleux
Puis suivant le destin cherchant ce dénuement
de la guerre à la Tapisserie de Bayeux
tout s'achève en chemin dans le creux de nos mains
Je suis le fruit du froid de ceux qui ont eu chaud
je n’ai plus que du bleu pour parler de mes lieux
je n’ai plus que du rouge en guise de cachot
je vois du bord de l’eau qu’un blanc sombre au milieu
J’écris ces mots qui sonnent comme un oxymore
alors en vérité j’y travaille sans trêve
exister c'est parier contre un instinct de mort
où la nuit n'est que le paravent de nos rêves
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