L'existence est un brin d'espoir offert au vent
l’écho de la mémoire où sont nos vieux ébats
de ces passions dont nous rêvions auparavant
La nuit le désert est froid comme un célibat
tant la rose du sable inscrite au paravent
de notre nudité s’acharne à ces combats
Bien trop souvent l'amour est un balbutiement
sa fourrure arrachée comme au loup dépecé
ce présent que l’on fait comme un remerciement
l'avenir est un pointillé sur le passé
Le désir est en nous comme un instant passager
qui nous enrhume aussi — dis-moi pourquoi tu tousses —
il nous reste une trace un témoin messager
cet instant d'impatience où nous nous perdons tous
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