lundi 17 septembre 2018

Septembre



Lorsque le crépuscule étendant sur Septembre
une main délicate aux rousseurs étiolées,
se replie à son tour en ses nuits étoilées,
ma noirceur intimiste évaporée se cambre.

Écheveau de mon Verbe et passion de ma vie,
je me suis crucifié sur ses grilles de mots,
labyrinthes d'émois sur un grill où l'ego
bâtirait ma Babel au bois dormant d'envies.

Lorsque le crépuscule éteignant en Septembre
un été désiré comme un enfant de vair,
il nous faut distinguer de chaque endroit l'envers.

Il nous faut naviguer sur la Meuse et la Sambre
en oubliant le son de nos passions guerrières,
en oubliant le sang d'une aurore incendiaire.

https://soundcloud.com/annaondu/septembre

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