mercredi 4 avril 2018

À propos du dérèglement de tous les sens



À propos du dérèglement de tous les sens,
on citera l'étroit passage entre la mort
et la perte absolue des notions de conscience,
avec laquelle on lutte au final et d'abord.

On citera l'excitation de tous les nerfs
et sa corolle hallucinée que l'on effleure
en stimulant du doigt nos belles coronaires,
et qu'en nos poings tendus nous avions renifleur.

Ainsi soit-il, on doit de fait se transformer
depuis notre naissance, avant notre décès,
depuis janvier, jusqu'en décembre, et s'aimer.

C'est mai dans la métamorphose et ses essais,
dans les printemps ratés mais pourtant sublimés
de la Jeunesse étrange étranglant ce qu'on sait.

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