On s'en peignait les yeux, des fenêtres les paupières,
nous les logis des cieux humides et
celtiques,
on s'en baisait volets sous les pluies
de Saint Pierre
avec un ton marine aux thons
apoplectiques.
On s'en peignait les cheveux d'ange et
le goémon,
on s'en payait bien peu, rien que le
fond des pots
dont on bleutait la ventre à nos
Lautréamont,
à nos bateaux saoulés par le sel en
dépôt.
De ce lavis, la vie qui protégeait les
coques,
était aussi le fard à phare et à
bicoques,
et ressemblait au bleu des vierges aux
fontaines.
J'ai vécu dans un corps de ferme en
Cap Sizun,
lors d'une incarnation précédente,
incertaine,
et j'en garde le souvenir d'un bleu
raisin.
2 commentaires:
Ta poésie, Maillekeul, me fait l'effet d'un coup franc en pleine lucarne de mon cerveau
C'est juste "Fontaine"
Tant que c'est pas juste Leblanc...
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