Depuis Moscou, je vogue entre mes mots
si terriens
que nul n'a pu me suivre en terreau
cybérien,
que nulle âme astrologue au loin
Vladivostok,
ne sut changer en vouivre une langue
d'estoc.
Et pourtant, à l'affut des canons de
beauté,
j'ai prisé le parfum des amours
rabotées
par les contrats diffus de nos
condescendances,
et par le sel sans fin guidant nos
descendances.
Pourquoi j'écris, quoi donc ? Brave
héritier du vide
issu du commerce mou des fables
d'Ovide,
je brode l'édredon des vieux wagons de
nuit.
Les vers s'y déversent flous comme des
ennuis,
et ne reste alors plus qu'à nos trains
cybériens,
ce qui de moi te plut mais qui ne sert
à rien.
1 commentaire:
Nick Drake et de si beaux vers...
Merci Maillekeul pour ce ravissement des sens.
Mr H
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