Coulant sur la bossa-nova d'un
piano-bar,
les reflets d'heureux flots scintillent
sous le ciel,
et dans cet étau bleu la note un peu
barbare
offerte aux estivants, m'est la teinte
essentielle.
L'étroit réseau des rues de la cité
de plage
s'achève inéluctable en cette
promenade
où l'onde populace ahane en décalage
éclats d'un couchant soleil mûr comme
grenade.
Et sur l'écran violé de mes nuits
insipides,
je m'offre du blanc ceint d'un double
cinéma
remontant les marées qui sont là si
rapides.
C'est bien la Riviera que ce bateau
sans mât,
que ce navire indu dont l'art est
indolent
et dont les mouvements sont aussi
gondolant.
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