vendredi 28 novembre 2008

Raids de corps

Les centurions cloutés d’un régime en cadence,
Flagellaient les esprits de nos brouillons vécus ;
Que l’on ploie, que l’on prie, l’on est proie dans la danse
Où l’on est entraîné par les bras et les culs.

Les jattes assoiffées des fétides aigreurs,
Contiennent bien des cris qu’un honnête bâillon,
Sur un baiser repris, ô mortelle maigreur,
Fort, fait taire enchaînés, dont on sait les maillons.

Oh ! L’impassible mue des couloirs de l’autrui
Ne fait que dure Terre aux conquérants crédules,
Qui regardent émus les pourceaux et les truies…

Alors, voie délétère (on s’oriente au pendule),
Ils suivent des rébus dont le sens est construit
De suites de chimères, en flots qui ondulent.


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