Tu m'as dessiné des soleils dans
l'occiput,
et les pigments de ton iris ont peint
des fresques
hallucinées d'azur et s'offrant en
dispute
à mon Verbe éclaté sur des mots
pittoresques.
Escaladant leur gorge entr'ouverte au
scalpel,
au sourire algérien dit kabyle en
grimpant,
j'ai rédigé ces vers ramassés à la
pelle
et feuilleté nos vies que l'on tient
en suspend.
Parle-moi par les yeux comme une âme
muette,
on sacrifie l'agneau de nos passions
rêvées
dans l'isthme hyper-étroit qui nous
sert de luette.
Et dardant de lumière en voulant
arriver
sur les quais de ton cœur où se
jouent nos bluettes,
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