À Véronique Sanson,
Je t'écoutais souvent chanter à mots
couverts,
armer l'amour haineux d'un paradigme
atteint,
peupler la Rome en nous de plébéiens
divers
égorgeant le soleil à ses nouveaux
matins.
J'ai dans ce sacrifice à tombeaux et
cœur ouverts,
amassé tant de freins et tant de
baratins,
que les discours en vain des baladins
trouvères
ornent ma poésie d'un purgatoire
éteint.
Je chante avec mes maux couvés d'effet
d'hiver,
un édredon de neige enveloppant
d'étain
l'argent fondu d'un rêve issu d'un
couvent vert.
Et t'écoutant chanter sur ces éclats
de tain,
la banquise en miroir où je suis
Vancouver,
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