À la mémoire de Philip
Roth,
Rien ne dure et pourtant rien ne passe,
on ronronne, assis aux chats
d'aiguilles
au salon (pendule au temps rapace),
entrelacés en chiens de fusil
afin de tisser nos carapaces.
Et justement puisque rien ne passe,
on devine aussi que rien ne dure,
on sait que nos rêveries trépassent
et qu'étranglées nos passions futures
auront les goûts que l'épice espace.
On l'aura dans l'os aux catacombes,
infiniment dans le désarroi
du souvenir auquel on succombe
en étant de ces décombres un roi
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