vendredi 2 octobre 2015

Chinoiseries




C'est comme en soufflerie quand on naît cantonnais :
on pousse deux bancs – boue qui bouge avec le vent –
contre des fourberies quand on est cantonné
au plus mauvais rôle, ode au printemps du Levant ;
puis on s'échine en vain quant au nez qu'entonnaient
en trompette un orchestre aux chœurs mu par l'avent.

Et ce que sing a poor pour lonesome cowboy,
résonne à mes tympans (explosions de Tianjin)
comme les sanglots longs issus de « Little Boy »
dans le Japon qui la guette en bouts de blue jean,
dans le monde qui l'envie yet named & destroy ;
où que Tchang aille, RG s'en vont pister la Chine.

Si je me suis moqué, Guy, de ces pets qui noient
dans l'histoire ampoulée (ce que le formol ose),
je boirai à la tienne – Amen ! - aux pékinois
décédés de l'envie de coller à Formose,
et de leur rêve humain sans la paix qui noua
leurs caveaux de laquais canardés d'ecchymoses.

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