dimanche 19 avril 2015

Ondulation




Faut-il que l'on se mouille ou bien que l'on se noie ?
Pour que ce goût de rouille – hémoglobine aidant –
d'aiguillé par l'Amour nous pique au bout des doigts,
puis cueilli par la Mer, seul fleure au beau des dents.

Faut-il que l'on se mouille alors qu'on est cramé ?
La bouche ou la cramouille attendant qu'on l'habite,
pour l'être imaginaire issu d'âme acre aimée,
pour s'épeler les nerfs sur une acmé subite ?

Mon héritage ému par les humidités
démarrées et puis mues entre astres divergents,
d'un môle en peau de taupe est en proximité
de la mer, de la dope, et des arts émergeant.

Il faut que l'on se mouille ou bien nous périrons !
Ne parlons pas de couille ou le potage est mort.
Ne causons plus de nous où le potache est rond
comme une queue de pelle allant creusant le sort.

Il faut que l'on se mouille et puis que l'on se noie
dans l'onde dont dérouille autant de ces artistes
ayant brisé la chaîne ainsi qu'on fit des noix,
des glands qui font un chêne et des séparatistes.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Excellent !!!

marie-cécile a dit…

"Pour s'épeler les nerfs sur une acmé subite." Superbe. Mais pas que, bien entendu. Oui, faut se mouiller. Le sec, le six, ça brûle.

Michel P a dit…

ça brûle effectivement.