dimanche 15 mars 2015

A ta rente hurle-t-elle ?

Tarantella by Madison Greene on Grooveshark


C'est tel un lent mais sûr poison mathématique
auquel on prête un goût pour les choses de l'Art,
qu'un indignant amour infiltrant mon doux lard,
enseigna la formule à me rendre hermétique.

Je boitais de ma rime bancale en pieds bots
à ne vouloir alors que d'un monde idéal,
où le marché de mes maux en vers mit des halles
sur la place italique éditée pour Rimbaud.

J'avais juste oublié qu'il n'y a de piqure
qui ne soit incisive à ce point pour Adam,
qu'il oublie ce qu'il est véritable en dedans,

Et que la Tarentelle datant d'Épicure,
soigne un peu le venin des tristes tarentules
et les mélancolies de lois qui capitulent.

2 commentaires:

Hélégia a dit…

A lire sans modération tes écrits :-) toujours un agréable moment de découverte et de lecture pour moi. Merci une fois de plus pour ce partage qui pour toi est une pépite qui te vient du fond de ton être... Ce sont les abîmes, les recoins de l' intimité de ta psyché et toutes tes expériences de vie... Et ce sont aussi le drapé savamment tissé de savoirs que tu partages aux travers de chacuns de tes tracés d'encre qui ancrent le carnet de voyage d'un capitaine qui a bien roulé sa bosse :-) moult merci ! Gros bisous

Michel P a dit…

Ce sont des petits tiroirs bien commodes que je propose mon amie, où chacun range ce qu'il veut y ranger. ;-)