Si comme came isole Camille s'en fut,
son dédain me désole et me transmet
le chancre
où l'ivre de son œuvre en a crevé le
fût.
Si pareil à la pieuvre où je puise
mon encre,
j'avais pris de Rimbaud son éternel
refus,
je serais un vieux beau défaillant
comme un cancre.
Je n'ai plus de Prévert les recettes
subtiles...
Ah ! Les miasmes pervers sont des
légions d'acteurs
dans lesquelles l'endroit de nos
régions tactiles,
fait de tout nos doigts droits de vrais
persécuteurs.
Il parait que ces mots ne tiennent qu'à
Camus ;
qu'à des auteurs gémeaux noyés par
des verseaux,
qu'à ce fil qui s'affiche en
filigrane, et qu'à mue
ce scorpion qui s'en fiche en fasse mon
berceau.
9 commentaires:
Magnifique ! ;-)
Alix
Merci Alix ! Tes encouragements me vont droit au cœur dans une période de faiblesse créatrice criarde.
Moi je dis que cela plairaît à Onfray ^^
Quand bien même il fût basque et que son oeuvre tint en son couvre-chef, nul n'eût pû dire lors de promenades nocturnes à l'étranger : "Tiens, y'a l'bérêt qu'a mû "
Car, mon ami, souvent l’aberrant a béret.
" qu'à des auteurs gémeaux noyés par des verseaux,"
Paranoïa, quand tu nous tiens :D :D ... plus sérieusement, je te lis toujours, malgré tout... et tu n'as rien perdu de ton écriture.
Bon vent, Capitaine.
@+++
N'étant ni gémeau, ni verseau et parlant de Camus, je ne vois vraiment pas où se niche la "paranoïa" ! :-D
Le comm précédent n'était pas signé, désolé.
V MA, né en juin, donc gémeaux, et verseaux - vers sots... humour au 50ième degré... pas grave, vais aller manger du clown bien frais, ça ira mieux après.
@+++
:-)
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