Владимир
Владимирович Маяковскийv
Ton nom,
Lui seul,
Est un poème,
Alors, tu l'as écrit !
Et ton
Linceul
Est son emblème :
Vladimir Maïakovski !
Balle obus,
Balle au cœur,
Bal tragique...
Ainsi fut
Du danseur
Poétique...
Là où devait être ta
parousie,
Là, ce fut l'éternelle parodie,
Saignez avec lui ! Songez avec moi !
Puisque, là-bas, dans l'éther naît le roi !
Là, ce fut l'éternelle parodie,
Saignez avec lui ! Songez avec moi !
Puisque, là-bas, dans l'éther naît le roi !
De toutes ses errances
politiques,
De toute sa démence Lili Brik,
Il reste à l'univers des survivants,
Des poids désunis : Vers de son vivant.
De toute sa démence Lili Brik,
Il reste à l'univers des survivants,
Des poids désunis : Vers de son vivant.
Et qu'un Aragon t'ait laissé crever,
L'amant de ton Elsa vitriolée,
Et qu'un Arpagon des fonds géorgiens,
T'alourdisse d'un air djougatchvilien...
L'amant de ton Elsa vitriolée,
Et qu'un Arpagon des fonds géorgiens,
T'alourdisse d'un air djougatchvilien...
Rien à
battre !
Abattre !
Volodia !
Entends moi !
Abattre !
Volodia !
Entends moi !
Vous fûtes les plus beaux aimants !
Pôle Nord,
Pôle Sud,
Des télégrammes étouffants !
Mauvais sort !
Je dénude :
Les fils de ton courant,
Maldoror,
Mal de rude !
Les files où l'on attend,
Notre mort,
L'interlude...
Vous fûtes les plus beaux
aimants,
Des déchirures en lassant,
Jusqu'aux compteurs des taxis blancs,
Jusqu'aux conteurs de vos néants.
Des déchirures en lassant,
Jusqu'aux compteurs des taxis blancs,
Jusqu'aux conteurs de vos néants.
Sublime !
Tes rimes !
Sang pour sang,
37 ans...
Tes rimes !
Sang pour sang,
37 ans...
Vladimir,
J'ai ton âge...
Dois-je mourir ?
Est-ce un gage ?
Non !!!
Nom ???
Moi aussi je parlerai du petit cheval
de feu !
Ou du nuage en pantalon !
Pour mieux les faire rêver un peu,
Tu sais... Les 150 millions !
Je rejouerai la flûte des vertèbres,
Pour mieux éloigner les ténèbres...
Je ne veux pas mourir, Maïakovski,
Même si parfois le cœur mendie.
1 commentaire:
Eternel Mambo...
Merci à Toi
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