Pardonnez-moi d'écrire au milieu de la nuit
je vous dis ta beauté qui te fit mon ressort
et le double langage éloigné de l’ennui
Ton regard a creusé la tranchée de mon sort
englué dans ma boue jusque autour de minuit
l'infini c'est l'idée que l'on a de la mort
En voulant t’imiter je n’étais plus qu’un cancre
un nullard engoncé dans de très beaux apprêts
chaque bouée relâchée s'écoule comme une encre
et l'Amour un doux leurre et nous courrons après
L'espace entre nous deux c'est l'oubli d'un baiser
j’ai tranché ces tranchées de ce qui nous déçoit
ce temps perdu qui nous a tant amusé
créer c'est se détruire en petits bouts de soi
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire