Le baiser ce moment d'extase auquel on rêve
(enfant déjà) quand les jeunes filles en fleur
ont le parfum si capiteux que l’on en crève
on se prend à frémir et les yeux parfois pleurent
— en effet c’est le vent qui nous pousse sans trêve
à chasser ce fantasme — il n’est rien qu’on n’effleure
Aimer c'est rêver en grand nos vies si petites
à ce point qu’on éteint ce qu’on nomme intuition
pour aboutir un soir en risquant l’hépatite
ô nuit ne t'étend pas en objet de passion
Je sais tu n’aimes pas ces mots de poète ivre
ils sont pourtant présents dans ton regard anxieux
dépérir en souffrant c'est oublier de vivre
inventons-nous ailleurs et sous de meilleurs cieux
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