À Victoria Amelina,
Je suis le triste héros de ma propre oubliance
entre la glace et le feu je suis morfondu
je ne suis que le fruit de cette pauvre alliance
Où les promesses d’union trop souvent font du
font l’iceberg où s’écrase une résilience
un titanique échec où l’âme est pourfendue
Quand on est à Bakhmut à deux doigts de mourir
entre les mains salies d’un boucher animal
on oublie qu’entre temps sous l’image à nourrir
on nous tue nos artistes on est au fond du Mal
Amelina Victoria morte en déjeunant
ta Poésie restera notre arche d’alliance
et dans les commandements de ce restaurant
je suis le triste héros de ma propre oubliance
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