Lorsque le pollen à foison
tisse un vêtement de printemps
je m'enrhume aux foins poisons
m'enivrant des amours d'antan
Nous hésitions sur un prénom
la vie s’ajoutait à l'enfer
hérité des années sans nom
ce dont nous n'avions su que faire
Oui, l'Amour est bien moins que l'Art
on change aisément sa compagne
en relations les canulars
ont l’air de partir en campagne
Attention : chut de cœurs de pierre !
Et dans ce silence absolu
j’ai dépassé la serpillière
à pomper les mots révolus
Ce récit se compose hors sol
et se décompose en fadaises
en ces mélodies de sous-sol
où l’espoir est une foutaise
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