dimanche 20 septembre 2020

Labyrinthique

 

 Au miroir de tes yeux je suis devenu gris
je me suis enivré du faux des faux-semblants
défait du vrai que l'on devrait avoir écrit 

Dans ton regard argent du noir allant au blanc
du sale allant au propre amour en quelques cris
j'ai recueilli ta bouche en pétale accablant

Dans sa caverne aiguë ma basse œuvrait sans tain
je n'en démordais pas ton cou de cygne indien
qu'un minotaure où la raison se dissimule
ait appelé deux fois comme un été anglais

Tout m'est futile et toute impasse une obsession
tout dégénère en somme et même en soustraction
tout est serpentiforme et prêt à m'étrangler
tes bras d'abord et le désir que j'accumule

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