dimanche 14 août 2016

Kassandre 1




À force de rêver d'univers dépourvus
de cette galaxie qu'irise ton visage,
avec ce bleu sommaire où sombre le présage
induisant toute l'encre au poème imprévu,

J'ai bâti le plus grand des riches bidonvilles,
assumant les rousseurs qui peuplent ta splendeur
au gré des variations de ta libre pudeur,
ainsi que l'on étoile un damasquin servile,

Un tapis qui m'emporte enfin sur tes sourcils
— deux ailes du désir — aux hélices des cils
qui tournent sur la roue solaire de tes yeux

azurément profonde, et ma mélancolie
piquée des quatre vers par l'immense embolie
de ta beauté soyeuse, est un truc audacieux.

4 commentaires:

Unknown a dit…

Putain... chhhhhhhhhh... C'est le bruit, le bruit que ça fait

Michel P a dit…

Le bruit de (dé)luge de mes mots sur la pente de sa beauté ?

Unknown a dit…

Oui, un souffle, c'est aérien, chaud, en hauteur.

Michel P a dit…

Merci Madame.