dimanche 22 janvier 2012

L'oiseau du voyage*




Quoi que l'étiquette qu'à l'un colla le temps,
Puisse être la quête romantique du vide,
Je sais ces chants forts, cathédrales du vent,
Que j'exsude et t'honore en secrète Atlantide.

Je sais la latitude exacte où s'est perdue
L'identique attitude à nos nomomanies,
La langueur tahitienne et du songe à mains nues,
Cette foi qui fait sienne une humble prosodie.

Je ne sais toujours pas ce que main nue rêva,
Ce qui guide nos pas ni nos loxodromies,
Les mues du dur Adolf et de la tendre Eva...

Je ne sais que du Golfe un peu d'anatomie,
Un peu du Morbihan, beaucoup de la Guinée,
Le cola pétillant d'une bulle qui naît.

Copyright Michel P

*En tahitien se dit : "manureva"



6 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci !

M

Anonyme a dit…

Manureva est sûrement aux creux de tes rêves les plus chers. Au bout de l'horizon ou au fond d'une mer.

Merci Cap'tain pour ce superbe hommage.

Des sensations et des émotions prennent corps, au sortir de l'aurore.

Anonyme a dit…

bof!

Michel P a dit…

Beauf' ? :-D

vma a dit…

Bizarre... c'est intéressant, mais... j'ai comme l'impression que tu te caches derrière les mots... bah... ce n'est sûrement qu'une mauvaise impression, une fausse route.

Michel P a dit…

ça fait plaisir de relire un de tes commentaires, amigo !
Non, je ne me cache pas derrière les mots - depuis l'temps, ce s'rait ballot... ;-)
J'ai choisi l'abstraction du sens dans le classicisme de la forme, parce que justement, je ne me cache pas derrière un masque, mais cherche au contraire à aller au-delà de la prime image qui est souvent, précisément, un masque.