dimanche 13 novembre 2011

Aquafortiste

Eau-forte et piano-forte,
j'apporte un nom à ta portée ;
qu'en sorte un « oui » sans se forcer,
d'accorte amante on t'a corsée...

Ton aquarelle a pris mes os
- tant qu'à croire est là mon museau
qu'en broutant, jeu mène au réseau -
en breton « Je » se dit « me zo »...

S'il est un autre pour t'aimer
(cillait un nôtre aveu témé-
raire en riant des rétamés),
braire en rien n'en est l'acmé !

Tes doigts pianotent mes baisers,
tu dois grignoter mais biaiser
le long d'un sourire apaisé,
l'élan toi souris, l'a puisé !

Et croches volent à l'archer,
décrochent vol à l'arrachée !
L'amour est tellement béant
qu'un jour on finit chant bêlant...

Mais si d'Agneaux, près de Saint Lô,
je laisse la gnôle aux salauds,
c'est pour engrainer ton silo
d'avenirs aimant aussi l'eau !

Mais si ne te plaît pas ma voie,
j'accepterai que tu ne vois,
en répondant à quoi, fort triste,
que je ne suis qu'aquafortiste.

2 commentaires:

Philippe Reguillon a dit…

c'est de la me zo thérapie en quelque sorte

Michel P a dit…

Oui ! :-D